Catégorie ha

Grâce à la suite logicielle Akolade, ÏDKIDS trace avec précision sa chaîne d’approvisionnement


Pour renforcer la traçabilité de ses matières premières et produits finis achetés, ÏDKIDS s’appuie désormais sur un module de l’ERP supply chain Akolade édité par SEI. L’outil lui a permis de gagner en visibilité sur sa chaîne d’approvisionnement en un temps record, au point où, désormais, le groupe assure disposer de 90 % des données de traçabilité pour sa collection Été 2025.

Grâce à la suite logicielle Akolade, ÏDKIDS trace avec précision sa chaîne d’approvisionnement
Grâce à la suite logicielle Akolade, ÏDKIDS trace avec précision sa chaîne d’approvisionnement

Désireux de renforcer la traçabilité de sa chaîne d’approvisionnement, ÏDKIDS a musclé son jeu. Et pas qu’un peu ! Le groupe, qui avait enregistré près d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2023, s’appuie depuis quelques mois sur SEI pour gagner en visibilité à ce sujet. En réalité, le groupe textile - connu pour ses marques Okaïdi, Obaïbi, Oxybul et Jacadi - travaille avec l’éditeur de la suite Akolade depuis près de dix ans ; 2017 plus exactement. L’ERP développé par SEI avait été retenu par ÏDKIDS eu égard à l’expertise reconnue de l’éditeur dans le domaine du retail et l’interaction en temps réel avec la supply chain.

ÏDKIDS, comme tous les acteurs de son secteur, doit faire avec une réglementation largement renforcée et des normes environnementales qui ont été durcies. Son projet avec SEI s’inscrit donc dans une démarche de mise en conformité, sur la base de deux articles clés de la loi AGEC : la traçabilité des produits en temps réel et le calcul de l’empreinte carbone. L’objectif est simple : permettre aux consommateurs d’en connaître davantage sur les caractéristiques environnementales des articles qu’ils achètent.

Mais l’aspect réglementaire n’est pas le seul à expliquer cette mise à niveau. Le groupe souhaitait depuis un long moment renforcer la traçabilité produit. En sa qualité de groupe de prêt-à-porter, ÏDKIDS n’a jamais caché son besoin de connaissance fine de ses fournisseurs, avec l’envie, derrière de pouvoir mener les audits environnementaux, de sécurité et de qualité nécessaires sur l’ensemble de sa chaîne de valeur. L’objectif ici était de cartographier précisément l’origine des fibres sourcées et utilisées.

« La direction RSE nous avait indiqué qu’elle souhaitait disposer d’un outil pour calculer l’empreinte carbone du groupe qui était jusqu’ici effectué par une entreprise tierce. Elle avait besoin d’en savoir plus sur les différentes étapes de fabrication de nos produits (NDLR : tissage/tricotage, teinture, impression, confection), la typologie et l’origine des matières utilisées - conventionnelles, recyclées … Leur besoin se rapportait donc au suivi des matières et de nos fournisseurs. Dès lors, plutôt que de tout chambouler et d’imposer une nouvelle plateforme de connexion à nos fournisseurs, nous avons jugé bon de poursuivre notre travail avec SEI, dont la suite est branchée avec nos référentiels produits. L’autre enjeu résidait dans la maîtrise de nos datas, lesquelles auraient alors été récoltées sur une plateforme tierce si nous avions fait un autre choix, ce qui n’est pas idéal. D’un point de vue informatique, cela aurait d’ailleurs nécessité des développements importants pour les leur envoyer », introduit Dorothée Verwaerde, cheffe de projet IT offre-produits chez ÏDKIDS.

Un outil co-construit pour une visibilité plus fine

C’est une démarche de co-conception

Volontaire, SEI s’est donc employé à développer ce nouveau module traçabilité au sein de sa suite logicielle, bien aidé par les recommandations de son client. « C’est une démarche de co-conception, assure Denis Grellier, responsable produit de SEI. Ce développement et, plus globalement, nos démarches conjointes avec nos clients ne sont en rien un effet d’opportunité. Cela relève avant tout d’une stratégie qui vise à apporter davantage de valeur à nos clients. » Au-delà de leur comité de pilotage qui se tient tous les trois mois, ÏDKIDS et SEI se retrouvent également tous les mois pour faire le point sur le module et son intégration.

SEI a en particulier concentré ses efforts sur l’enrichissement du portail fournisseurs. Pour répondre aux enjeux de son client, l’éditeur a notamment veillé à centraliser et structurer les données fournisseurs, en particulier celles liées aux produits et aux usines, afin de garantir homogénéité et fiabilité de l’information. « Nous nous sommes concentrés sur la saisie des informations, un élément extrêmement important et stratégique. Tout l’enjeu était de la faciliter dans le cadre du partage de données. Notre faculté à s’adapter au contexte client à et celui de son écosystème a été un atout pour y parvenir », précise Denis Grellier.

Nos partenaires français étaient les plus réticents à l’idée de dévoiler leurs sous-traitants. Il a fallu effectuer tout un travail de pédagogie et engager le dialogue pour les rassurer sur cette démarche, en leur rappelant qu’elle était interne

Les équipes SEI ont également été appelées à peaufiner le Product Information Management (PIM) de leur solution, et ce pour centraliser en temps réel l’ensemble des données produit dans un référentiel unique. ÏDKIDS se retrouve ainsi avec une vision enrichie et bien plus claire qu’à l’origine. Et pour cause, l’utilisation conjointe du portail fournisseur et du PIM a permis au groupe de prêt-à-porter de cartographier avec précision son écosystème fournisseur (Tier 1, Tier 2, Tier 3 …). Les équipes produits et RSE d’ÏDKIDS en connaissent désormais plus précisément désormais sur les localisations géographiques et les périmètres d’intervention de leurs 150 fournisseurs, déjà familiers du portail Akolade. Un atout de taille qui leur a permis de gagner du temps, de répondre plus rapidement à leurs ambitions propres et de se conformer à la loi AGEC notamment. Le groupe s’appuie pour information sur des partenaires industriels basés en Asie, mais aussi en proche-import, notamment au Portugal, en Turquie et même en France. Parmi ce pool, les Français étaient les moins enclins à jouer le jeu. « Nos partenaires français étaient les plus réticents à l’idée de dévoiler leurs sous-traitants. Il a fallu effectuer tout un travail de pédagogie et engager le dialogue pour les rassurer sur cette démarche, en leur rappelant qu’elle était interne », expose Dorothée Verwaerde. « L’un des avantages réside aussi dans la sécurisation de nos données fournisseurs, un point sensible évidemment pour eux. »

Outre les aspects quantitatifs, ÏDKIDS bénéficie surtout d’une visibilité accrue sur la qualité des produits achetés, notamment à travers la gestion des certifications. « Auparavant, les informations sur les vêtements que nous achetons dont nous disposions n’étaient pas assez détaillées », assure la cheffe de projet. « Nous avons pu constater comme cela quelles étaient les dérives de nos vêtements », ajoute-t-elle. Akolade a notamment permis au groupe de distinguer les produits certifiés biologiques ou recyclables, un élément important quand il est question de matières premières comme le coton. Ses équipes RSE et produit ont ainsi pu reconstituer l’intégralité des informations relatives à la collection Hiver 2024. Le groupe assure disposer de 90 % des données de traçabilité pour sa collection Été 2025.

Un module qui répond à un besoin d’amélioration continue

En misant sur un suivi de ses données supply chain amont en temps réel avec ce module traçabilité d’Akolade, ÏDKIDS est désormais en état de maîtriser sa chaîne d’approvisionnement et répondre encore mieux aux impératifs du time to market. La collaboration avec SEI a été plus que déterminante pour le groupe au moment de structurer et fiabiliser sa démarche. Après récolte de bon nombre de données Tier 2 et Tier 3, le groupe travaille désormais sur leur analyse. Des plans d’améliorations seront à terme déployés après visites de différents sites fournisseurs. Mais ÏDKIDS assure avoir déjà fait le plus gros du chemin. « Nous sommes à 95 % en règle avec la législation et sommes à jour. L’outil nous l’a confirmé  », revendique Dorothée Verwaerde.

D’autres apports du module sont aussi à noter dans ce projet dans ce projet : on compte par exemple la refonte de la page produit sur le site web d’ÏDKIDS. La page regroupe désormais toutes les données produits et fournisseurs collectées au préalable avec l’outil. Le groupe bénéficie véritablement, à travers cette nouvelle architecture, d’une vision en temps réel de toutes les étapes de la chaîne de valeur et peut ainsi ajuster les volumes disponibles en fonction des niveaux de stock déclarés par ses fournisseurs.

Akolade en quelques mots

Pour rappel, Akolade couvre dans l’absolu toutes les dimensions de la supply chain : aussi bien la construction de l’offre (budget, collection, planification de la distribution) ; la supply chain amont (planification des achats, exécutions achats, TMS, contrôle qualité) ; la gestion des stocks (quantités et valeurs, stock commercial, WMS) et la supply chain aval (approvisionnement, ventes, OMS, facturation). L’outil repose sur un socle applicatif et reporting opérationnel et l’ensemble de ses modules fonctionne aussi bien de façon autonome que dans une approche intégrée. SEI offre à ses clients le libre choix du déploiement. « Avoir cette vision intégrée et complète est une force. Notre approche modulaire est quant à elle une manière de s’adapter à tous les contextes clients, rappelle Denis Grellier. Nous sommes en mesure d’interfacer l’outil avec n’importe quelle solution tier ».