Flowie : « Nous modernisons vos achats et vos processus financiers avec IA et ESG »
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Cet article est référencé dans notre dossier : Les Achats, ou le jalon indispensable pour passer de startup à scale-up
Yann Ravel Sibillot et Rémi Legorrec, les cofondateurs de Flowie, détaillent la raison d’être et les fonctionnalités de cette nouvelle plateforme qui révolutionne les achats et la finance, construite autour de l’IA et l’ESG. Une expérience unifiée focalisée sur la collaboration interne et interconnexion avec les fournisseurs et les clients, le tout en conformité mondialement avec la facturation électronique (candidat PDP en France).
A quels besoins avez-vous voulu répondre en créant Flowie ?
Yann Ravel-Sibillot : En un peu plus d’un an, nous avons construit Flowie grâce à plus de 400 Chief Financial Officers et Chief Procurement Officers issus d’entreprises de toutes tailles, en comprenant leurs problématiques liés à la finance et aux achats. Nous en avons identifié beaucoup, issues du fait qu’il existe des murs entre l’entreprise et ses fournisseurs, entre l’entreprise et ses clients et entre toutes les équipes impliquées en interne. Ces silos font qu’il n’y a aujourd’hui aucune fluidité dans les transactions. Par exemple, la Finance et les Achats ont du mal à travailler ensemble, sans parler du Commercial, du Juridique, de l’IT… On le voit en particulier dans les process d’approbations : côté factures fournisseur, ce n’est jamais la même personne qui les reçoit, qui les valide ou qui les paye et les workflows d’approbation impliquent parfois des dizaines de personne, ce qui ralentit drastiquement le processus ! Cela engendre aussi une faible visibilité sur les dépenses et un risque de fraude omniprésent.
S’ajoute à cela une superposition d’outils, certes très efficaces séparément, mais limités sur leur périmètre, ce qui conduit à un éclatement de la donnée qui devient non actionnable. On ne peut donc pas se satisfaire de cet empilement d’outils qui rend par exemple impossible tout projet d’IA à cause de la donnée de mauvaise qualité en entrée ! L’expérience utilisateur de ces outils n’aide pas à avoir une adoption transverse auprès de tous les collaborateurs de l’entreprise… Enfin, la facturation électronique arrive rapidement et va obliger les entreprises à utiliser en France une plateforme OD ou PDP
Flowie permet ainsi de répondre à une question très simple : pourquoi ? Pourquoi valider cette facture ? Pourquoi faire cette dépense ?
Flowie permet ainsi de répondre à une question très simple : pourquoi ? Pourquoi valider cette facture ? Pourquoi faire cette dépense ? En répondant à cette question, nous accélérerons l’ensemble du processus achat et financier jusqu’au paiement que nous gérons aussi. Nous apportons une visibilité qualitative sur le cash entrant et sortant, et permettons de l’optimiser directement grâce à du financement intégré. Nous avons une solution symétrique, faite autant pour le fournisseur que pour le client.
Témoignage d’expert utilisateur
« La gestion financière évolue très vite, entre autres avec la facturation électronique qui arrive. Le futur se trouve dans la collaboration entre tous les départements, Achats, Finance, IT etc. et une connexion directe avec les fournisseurs et les clients. Les dernières technologies d’IA permettent aussi d’aider à la prise de décision dans de nombreux processus, dont la validation »
Arnaud Serre, CFO de See Tickets France et Suisse
Flowie a donc l’ambition d’accélérer l’ensemble des processus achats et financiers, en tirant parti des données collectées de toutes les solutions de l’entreprise, mais comment faites-vous en sorte qu’il ne soit pas seulement un outil de plus ?
Rémi Legorrec : C’est justement parce que nous collectons la donnée de l’ensemble des outils déjà existants, que nous simplifions et structurons, afin de disposer in fine d’une donnée actionnable qui pourra parler à tout le monde : ERP comptables et métiers, banques, CRM, API… Nous construisons par exemple des intégrations natives sur étagère aux ERP comptables - ce qui peut paraître une utopie pour certains - grâce à une simplification drastique de la connexion et au recours à l’intelligence artificielle. Nous nous connectons également avec les CRM, les outils d’e-procurement, les outils d’exécution et de collecte des paiements (TMS)… Cela prend par exemple quelques minutes pour intégrer Flowie avec Netsuite, plus un peu de temps de synchronisation.
Avec notre gestion des flux entrants et sortants nous sommes capables d’avoir une vision complète sur la trésorerie aussi bien engagée que réelle
Quelles sont les fonctionnalités et modules de Flowie ?
YRS : Nous proposons trois modules : en premier le Procure to Pay, qui va de la demande d’achat, gestion des budgets, bons de commandes etc… et qui permet aux fournisseurs de se connecter via un Portail. Ensuite l’Order to Cash, avec notamment la gestion du recouvrement et un Portail pour se connecter aux clients et obtenir de la visibilité. Avec notre gestion des flux entrants et sortants nous sommes capables d’avoir une vision complète sur la trésorerie aussi bien engagée que réelle. Nous dématérialisons ainsi toute la chaîne et unifions la donnée : contrat, bon de commande, bon de réception, bon de livraison, devis, factures…
Enfin, Flowie se positionne Plateforme de dématérialisation partenaire (PDP) en France, et vous permet de gérer vos factures en conformité avec les réglementations autour de la facturation électronique dans plus de 60 pays dans le monde.
Comment Flowie se positionne-t-elle sur le sujet ESG ?
RL : Comme nous disposons dans Flowie des factures entrantes et sortantes, nous pouvons associer à ces factures à la fois un coût financier et un coût carbone. Nous le faisons en nous appuyant sur des partenaires spécialistes du calcul d’impact carbone, à qui nous apportons de la donnée structurée. Le reporting RSE, à l’heure actuelle, se fait par des analyses effectuées une fois par an. Pour obtenir un reporting en temps réel, il faut pouvoir se fonder sur ce que l’on achète, ce que l’on vend et ce que l’on produit, ce que Flowie permet justement de faire ! C’est complètement dans le sujet de la CSRD avec les rapports extra-financiers bientôt obligatoires.
Témoignage d’expert utilisateur
« Le futur des Achats passe le maintien de leur efficacité opérationnelle. Pour cela, la suppression des tâches non digitalisées à faible valeur ajoutée d’un point de vue contrôle - automatisation des flux d’engagement de trésorerie -, la suppression des opérations à faibles valeurs ajoutées supportées par les services opérationnels et prescripteurs propriétaires de budget - convergence des engagements en euros et CO2 -, sont un must have dans le cadre propre à chaque entreprise : exploitation de la base fournisseur, réappropriation des incoterms à travers l’IA, par exemple. »
Hilaire Caillault - Directeur achats de transition industrie et services, PME, ETI et grands groupes
Quel usage faites-vous de l’intelligence artificielle dans Flowie ?
YRS : Flowie utilise du machine learning, par exemple pour classifier automatiquement des typologies de dépenses : composants, capex, opex… Le deep learning nous permet de comprendre plus précisément ce qui est présent dans un contrat ou une facture et d’en extraire l’information pour pouvoir faire une autocomplétion rapide.
Nous proposons un Copilote IA qui permet d’assister tout collaborateur dans la validation de ses factures
L’intelligence artificielle nous aide à nous connecter de manière ultra-rapide aux ERP. Nous récupérons l’information, nous la nettoyons et nous la structurons. Enfin, le plus important, nous proposons un Copilote IA qui permet d’assister tout collaborateur dans la validation de ses factures. Nous utilisons en effet l’intelligence artificielle pour lire les contrats, factures, bons de commandes… afin d’en extraire la moelle, reformuler et présenter cette information dans le Copilote afin d’aider à la prise de décision rapide. Au-delà de l’analyse synthétique, il apporte aussi les preuves de ce qu’il avance, en extrayant les phrases qui justifient ses recommandations. C’est sur ce travail que nous avons été labellisés Deeptech de Bpifrance avec l’Inria, car cette technologie n’existe pas encore sur le marché.
Avez-vous également cherché à disrupter le modèle des outils traditionnels en matière d’expérience utilisateur ?
RL : Nous voulons que l’expérience utilisateur soit la plus simple possible pour que n’importe qui, en particulier ceux qui ne sont pas de la Finance et des Achats, puissent être impliqués dans les workflows et dans la validation des factures. Un workflow qui n’est pas suffisamment simple à gérer et modulable ne sera pas utilisé. Cela se traduit chez Flowie par des interfaces intuitives et modernes, accessibles sur mobile et qui fonctionnent par no code, avec des blocs que l’on positionne qui permettent de construire soi-même ses workflows. De même, nous aidons les équipes à travailler ensemble en permettant une communication entre collaborateurs directement au sein de notre plateforme, autour des factures, bons de commandes, demandes d’achats…
Notre ambition est de mettre à disposition d’un utilisateur une plateforme qui propose la même simplicité que vous pouvez retrouver dans un outil BtoC de grande consommation
Dans quels autres modules trouve-t-on cette souplesse et simplicité de configuration ?
YRS : Elle est transverse à toute la plateforme. Notre ambition est de mettre à disposition d’un utilisateur une plateforme qui propose la même simplicité que vous pouvez retrouver dans un outil BtoC de grande consommation comme Whatsapp, Instagram etc. Nous avons essayé de diffuser cette expérience simple de bout en bout. Notre idée est que chaque collaborateur puisse l’utiliser sans questionnement ni stress. D’ailleurs, notre volonté de diffusion de la plateforme apparaît dans notre modèle de tarification : nous ne facturons pas au nombre d’utilisateurs mais seulement au volume de factures. Tout le monde doit pouvoir enregistrer ses demandes d’achat sur la plateforme, ce qui permet in fine d’assurer un contrôle total des dépenses. De même, avoir une piste d’audit fiable quand on a plusieurs outils est parfois très compliqué.
Avec quels types d’entreprises travaillez-vous aujourd’hui ?
Nous travaillons avec de nombreuses entreprises européennes et mondiales, de la PME jusqu’au grand groupe, principalement dans les secteurs avec des processus achats et financiers complexes : l’industrie, la restauration, la logistique, les grossistes, sociétés de services…