Solution et techno

Maurice Hamoir rejoint Oalia pour le positionner parmi les leaders français du S2P

Par Guillaume Trecan | Le | S2p

L’éditeur de la suite Source to Pay Oalia Excellence vient de recruter Maurice Hamoir au poste créé de directeur business développement. Une fonction qu’il connaît à la perfection pour l’avoir exercée chez deux autres éditeurs e-achat, notamment.

Maurice Hamoir rejoint Oalia pour le positionner parmi les leaders français du S2P
Maurice Hamoir rejoint Oalia pour le positionner parmi les leaders français du S2P

Dans sa feuille de route, Maurice Hamoir, désigne trois piliers : le marketing, les ventes et l’avant-vente. Il affiche aussi clairement une ambition d’accroître la base clients de l’entreprise, au-delà de la trentaine de comptes qu’elle sert actuellement. « Nous avons la volonté d’être présents de manière systématique dans tous les appels d’offres sur les suites S2P et P2P », annonce le nouveau directeur Business Développement, convaincu qu’« il y a une fenêtre d’opportunité aujourd’hui pour s’affirmer comme un leader sur le marché français. »

Si Maurice Hamoir aimerait ouvrir la base clients à des marchés périphériques à l’Hexagone, pour l’instant dans l’espace francophone, il demeure pour autant convaincu de l’intérêt de s’afficher sans honte comme un acteur français, dont le siège et les capitaux sont en France, pour satisfaire un besoin de proximité avec les clients et les utilisateurs.

Corriger un déficit de notoriété et une image faussée

La solidité et le sérieux figurent ainsi en tête des atouts revendiqués par Oalia, dont les actionnaires majoritaires demeurent ses deux fondateurs, Eric Decarpentries et Jean-Philippe Nowakowski. « Nous ne sommes pas construits sur un modèle de startup, mais sur le modèle d’une société industrielle, auto-financée et dont la croissance se fait de manière raisonnable et raisonnée. Oalia est une société créée par des ingénieurs et dont la solution a été co-construite avec ses clients. C’est, pour moi, de toutes les solutions du marché et j’en connais en détails plusieurs, la plus puissante, mais elle souffre encore d’un déficit de notoriété et d’une image peut-être un peu réductrice : une image de solidité et de qualité bien méritée, mais trop souvent associée aux marchés publics alors qu’elle est tout autant utilisée et adéquate pour les clients du privé », recadre Maurice Hamoir.

C’est sans doute à l’un de ses plus importants clients, le ministère des armées, qu’Oalia doit cette image. Une référence qui fausse peut-être son image mais qui est indéniablement gage de fiabilité et de qualité. Il n’en reste pas moins qu’Oalia compte également parmi ses clients de grandes sociétés privées telles que GRDF, Technicatome, ou encore Carrefour et Schneider Electric sur les achats de prestations intellectuelles. Ce domaine, qui reste le métier d’origine d’Oalia est un de ses points forts revendiqués, avec la mesure des risques et de la performance fournisseurs (SRM) et les catalogues.

Un logiciel refondé techniquement il y a cinq ans

Pour Maurice Hamoir, un des atouts clefs d’Oalia tient aussi à l’effort fourni il y a cinq ans pour remettre à plat techniquement sa solution. « La société a refondé son produit il y a cinq ans. C’est un produit récent, qui offre un périmètre fonctionnel très large, et s’enrichit tous les trimestres des nouveautés attendues par les clients » explique-t-il.

Il entend également « fédérer et animer la communauté de clients d’Oalia pour stimuler les échanges, la créativité et la force de proposition de cette communauté, et diffuser les retours d’expérience sur la solution. » La diversification des partenaires d’Oalia fait également partie de son ambition, sachant que l’éditeur n’a à ce jour qu’un partenaire intégrateur, le cabinet Klee.

PORTRAIT

A 55 ans, Maurice Hamoir est pour le moins spécialiste de la fonction de Business Développement qu’il a déjà exercé à plusieurs reprises au cours de son parcours professionnel, notamment chez Per Angusta (2018-2022), Jaggaer (2014-2018), ou encore Epsa Groupe (2011-2014). Par le passé, il a également participé à la création de Key MRO après avoir travaillé aux Achats d’Arcelor Mittal de 1999 à 2002.