Stratégie ha

La présidence du réseau d’achats hospitaliers UniHA change de main

Par Guillaume Trecan | Le | Direction ha

Le conseil d’administration du groupement de coopération sanitaire vient d’être renouvelé, avec l’arrivée à sa tête, de Pierre Thépot, dont le mandat débutera officiellement début janvier. Il remplace Charles Guépratte qui présidait UniHA depuis 2016.

Pierre Thépot, président d’UniHA. - © Emmanuel Bernard
Pierre Thépot, président d’UniHA. - © Emmanuel Bernard

Après l’arrivée de Walid Ben Brahim au poste de directeur général du réseau hospitalier UniHA, en novembre, c’est le conseil d’administration qui vient d’être renouvelé, en introduisant un nouveau président et deux nouveaux administrateurs. C’est le directeur général du groupe hospitalier Littoral Atlantique, Pierre Thépot qui prend la présidence de ce groupement qui pilote les achats de 1 150 établissements hospitaliers et 120 GHT (groupements hospitaliers de territoire) pour un total de 6,2 milliards d’euros d’achats en 2022.

Pierre Thépot dirige depuis 2019 le groupe hospitalier de La Rochelle, l’île de Ré et d’Aunis, ainsi que les centres hospitaliers de Rochefort et de Marennes et l’Ehpad Val de Gères à Surgère. Il préside par ailleurs le Comité de recherche Clinique du Groupe Hospitalier Littoral Atlantique et le Fonds de dotation Horizon Atlantique. Pascale Moaër, directrice générale adjointe du CHU de Saint-Étienne et du CH de Roanne, et Jean-Marc Faucheux, président de la CME du CH d’Agen complètent cette prise de fonction, respectivement au poste de 1ère et 2ème vices-présidents d’UniHA.

Avec toutes ces évolutions, UniHA tourne la page de la période du Covid, qui a profondément bousculé les stratégies d’achats hospitaliers, imposant en particulier une nécessaire prise en compte des risques à des niveaux plus élevés. C’est notamment durant cette période qu’UniHA s’est rapproché de l’autre grande structure d’achats hospitaliers françaises, Resah, avec qui une structure d’achats commune a été créée. Baptisée ReUni, cette structure avait notamment permis de soutenir un projet de réindustrialisation dans la Sarthe, permettant la création de 200 à 300 emplois autour de la production de gants, précommandés avec 18 mois d’avance.